Questions-Réponses sur l'Histoire
 

Questions & Answers on History (Translated into English by Mr Taoufiq GAZOULIT)

 

L'Histoire dans son authenticité rationnelle

 

48- QUESTION : Un ami de Rabat vient de me faire parvenir votre article sur "Al Qods Capitale Martyre", dans lequel vous affirmez l'existence des Palestiniens sur la Terre de Palestine depuis 2000 ans. Est-ce que cette existence ne pourrait pas remonter à une date, de beaucoup antérieure, au 10eme siècle avant J.C, à l'époque de Saül et de David, et ne seraient-ils pas les Philistins (on retrouve la racine F.L.T) ancien Peuple établi entre la Syrie, la Méditerranée et la région de Joppe (cette région correspondrait à quelles villes actuelles?) et dont les principales villes étaient Gaza, Ascalon, Asdod, Akron, et Gad. On prouverait, ainsi la présence des Palestiniens, sur leur terre, depuis la nuit des temps, et on détruirait, du même coup, les arguments fallacieux des Sionistes. Qu'en pensez-vous ?

48- REPONSE : Vous avez commis une erreur en vous référant à un des articles de mon ouvrage "La Paix en Palestine passe par AL QODS", édité en 1998 dans la série collection Mission de l'Islam, volume 4, en délaissant un autre article, qui répond à votre question. En effet, le premier article inséré page 35 de cet ouvrage, "Al Qods: Capitale Martyre", ne parle que de Jérusalem, dans son état actuel. Il a été précédé, à la page 13, par une étude essentielle intitulée "Al Qods centre universel de la foi", où vous pouvez lire à la fin de la page, les 4 dernières lignes, où j'ai dis expressément: "Al Qods est une cité Arabe, elle le demeurera à jamais, car elle l'était légitimement depuis 7 milliers d'années, quand les Arabes de Canaan, émigrant de la presqu'île Arabique, furent ses premiers fondateurs".

 

 

111- QUESTION : Je sais que vous recevez beaucoup d'email, et j'espère que vous allez m'aider inch'Allah, ou, du moins, me diriger dans la bonne direction. Je suis à la recherche d'information sur l'origine des Beni Mester, près de Tlemcen, et je dois dire que les informations concernant cette localité (tribu) sont vraiment très réduites ou même indisponibles. Beni Mester est un village très ancien qui date de moins de 7 siècles; il se trouve à 10 Km de Tlemcen. Je sais, aussi, qu'il existait un village du même nom au Maroc, des fois appelé Beni Mestara. Il doit, sûrement y avoir un lien entre les deux, mais cela reste à prouver. J'ai découvert récemment que les enfants de Ahmed Ben Gannoun arrière petit- fils de Ahmed Ben Idris, sont très répandus chez les Béni Mestara (voir Al Dourar Al Bahia). En fait, un ami à moi m'a raconté que, d'après Al-Achmaoui, les Beni Mester sont une fraction Idrisside.  Je n'ai toujours pas réussi à confirmer cette information, mais je ne suis pas loin. Si par hasard, vous avez des informations sur cette question, je vous serais très reconnaissant de me les communiquer. D'autre part, le Cheikh Tijani était contemporain du grand savant de Tlemcen, le Cheikh Mohamed Ibn Abderrahman Al Yabderi. Ce dernier est mort, à la fin du 18eme siècle (1780-1800).  Savez- vous, s'ils se sont rencontrés ?

111- REPONSE : Dans mon ouvrage, "Encyclopédie Maghrébine" (T.4 p 274) sur Beni Messara ou Mestara, tribu comportant des villes dont Wazzan, sur la montagne dite de la "Rayhâne"; parmi ses localités, j'en ai cité deux qui sont Beni Mestar et Tlemçoun. Il semble, d'après une étude que j'ai intégrée dans mon ouvrage sur le Souss, diverses localités ou tribus portent ce même nom, en Afrique du Nord, surtout en Atlas (Haut, Moyen et Anti–Atlas, c'est-à-dire Souss). Pour ce qui est de la personne dite Kanoun, il se peut qu'il s'agisse de Guennoun, famille faisant partie de Mestara (voir mon ouvrage sur Wazzan, p57, édition Dar Dmana, Wazzan). Pour la dernière question, concernant le contemporain du Cheikh Tijani, Mohammed Ibn Abderrahman Al Yabderi, il en existe effectivement Ibn Yabderi de Tlemcen sous le même nom, qualifié d'El Fakhkhar par A. Skirej dans son ouvrage "Raf' Anniqâb" (T3- p212), citant une épître d'El Fakhkhar où il exprime au Cheikh Tijani, avec ardeur et véhémence, son intimité et affection indélébiles.

 

139- QUESTION : Où est enterrée Lalla Fatima-Zahra, fille du Prophète (ssl).

139- REPONSE : Lalla Fatima-Zahra est décédée à l'âge de vingt neuf ans, en l'an onze de l'hégire. Elle fut inhumée, la nuit, dans le cimetière principal El Baqiy de Médine. L'endroit est la mosquée, lieu de la prière funéraire. Mais, une autre version est plus précise: cette tombe se situe, notamment, dans la zaouïa dite de "Dar E'diyl, à la même Baqiy. Le fait est confirmé par Abdallah Ibn Jaafar, neveu d'Ali, époux de Lalla Fatima-Zahra. (Se référer à Tabaqat Ibn Saad, p.27).